1986, Landeyeux | travaille à Boudevilliers
La céramiste Camille Rollier obtient un CFC de céramiste ainsi qu’une maturité professionnelle à l’Ecole supérieure d’arts appliqués de Vevey en 2006. Depuis, elle expose son travail notamment en Suisse et a exposé lors de la 72e et 73e Biennale organisée au MBAC à La Chaux-de-Fonds.
Céramiste suisse reconnue, Camille Rollier s’appuie sur un savoir-faire et des connaissances techniques acquises notamment lors de sa formation à l’Ecole Supérieure d’Arts Appliqués de Vevey. Installée dans son atelier à Boudevilliers dans le Val-de-Ruz, cette artiste explore, développe et met en valeur toutes les facettes de sa matière de prédilection : le grès noir. Une matière naturelle, sans émail, qui se rapproche au plus près de la terre, et qui offre à l’artiste de multiples possibilités créatrices. Elle fait ainsi constamment émerger de nouvelles idées, de nouveaux concepts et projets, tous générateurs d’œuvres d’art.
La série « Mouvance » présente des pièces rondes et généreuses, dont la surface travaillée apporte un certain rythme à la composition. Comme si elle tissait un cocon, Camille Rollier créé des lignes souples et mouvantes pour attirer le spectateur vers un intérieur secret. Dans la continuité, « Ipsum » transporte l’observateur dans un monde imaginaire, microscopique, peut-être végétal ou aquatique. L’intérieur y est cette fois dévoilé, et des petites touches colorées apportent luminosité et clarté à la matière sombre. La série « Interface » invite quant à elle à prendre le temps. Se pencher, observer, s’éloigner, revenir. Un premier regard sur une forme simple mène ensuite à découvrir un intérieur plus agité, vibrant. Comme un dialogue entre deux espaces.
Camille Rollier a exposé à plusieurs reprises ses différents travaux, permettant ainsi de mettre ses œuvres sur le devant de la scène. La Galerie Jonas de Cortaillod (2009), le Musée des beaux-arts de Mendrisio (2013), la Galerie Marianne Brand de Genève (2014) ou encore la manifestation Parallaxe Art Fair de Londres (2013) ont notamment accueilli ses œuvres.
Maude Mathez