1987, La Chaux-de-Fonds | travaille à La Chaux-de-Fonds et à Lausanne
Après un Bachelor obtenu à la HEAD de Genève, Prune Simon-Vermot affine sa pratique photographique avec un Master en direction artistique à l’ECAL à Lausanne. L’artiste participe depuis 2011 à différentes expositions collectives notamment à l’espace lausannois d’art contemporain, l’elac, ou encore à Deauville, lors du festival Planche(s) Contact. En 2013, elle est sélectionnée par la revue Wallpaper pour son Graduate Directory qui présente les photographes influents de demain, et en 2014 elle est lauréate de la bourse de la relève photographique de ProHelvetia. Le travail de Prune Simon-Vermot est présent dans plusieurs collections publiques ou privées, comme celle de la ville de Deauville ou encore de la BCV. En 2015 elle ouvre le Palais à Neuchâtel avec Denis Roueche.
Entre photographie et peinture, Prune Simon-Vermot associe dans son travail les deux médiums et joue sur l’ambiguïté de la forme. Sommes-nous face à une peinture ou une photographie ? Une illusion faisant référence à l’identité, thème récurrent dans son œuvre. À travers différents travaux, Prune Simon-Vermot questionne cette même notion ainsi que celle de l’origine et puise son inspiration dans des jeux de mots, des objets, ainsi que dans des réflexions existentielles.
Dans une des séries intitulées « Yo soy de Las Vegas », l’artiste raconte, à travers un discours métaphorique et sous forme de voyage onirique, ses origines ibériques. L’identité et la culture sont pour elle des constructions mentales que l’on se crée, que l’on se forge et qui ne sont pas naturelles. Fait de natures mortes, de portraits, de paysages, le travail de Prune Simon-Vermot s’inscrit dans une tradition picturale. Nos attentes allégoriques sont bouleversées par le trait d’humour de l’artiste, qui se permet d’insérer une canette de bière dans une composition empruntée à la peinture flamande du XVIIe siècle. L’ambiguïté du fond questionne également le spectateur. Que représente vraiment l’œuvre ? Dans la série « Something I can do with my tongue », les peintures représentent un jeu de langue au sens propre qui questionne les codes de l’identité et de l’ambiguïté sexuelle. La question du genre est également présente dans la série « Gender Studies », où l’artiste photographie des hommes et des femmes et interroge ce qui définit le genre et la « normalité ».
Célia Schiess, extrait du catalogue « From la Chaux-de-Fonds, with love, Édition II », 2016, QG
AEBERLI Daniel
ANDRÉ Yves
BIDET Jean-Marie
BLASER Rolf
CAROLUS
CAVALLI Géraldine
COMTESSE Gérald
DUBOIS Christiane
ÉTIENNE Jean-Claude
EVRARD André
FAVRE Jean-François
FROIDEVAUX Jean-Luc
GFELLER Catherine
GRISEL Claudine
JACCARD Madeleine
JAQUET Jean-Michel
JAQUET Alain
JAQUES François
LAMBELET Yannick
LANDRY Anouk
L’EPEE Raymond
LÉVY Dominique
LOGOVARDA
LUBIN Miriam
MARCONE Nicola
MATHYS Marcel
MINALA Jacques
MONNIER Anne
MOSCATELLI Ivan
MÜLLER Grégoire
NICOLET Alain
OSWALD Armande
PAGNI Claire
RABUS Renate
SAHLI Anne-Charlotte
SCHUHR Helga
SIMON-VERMOT Prune
TENKO
VIAL Eric
VIGNANDO Cléa
WOLF Laurent
WYSER Philippe
Du 23 juin 2019 au 21 septembre 2019
Galerie 2016
Galerie du Grand Cachot
Smallville
Château de Neuchâtel